mariannepaillet

10 mai 20212 Min

Jane chez les singes

Jane tout comme Tarzan
 
Vit entourée de singes.
 
Qu’elle croit ami ou ennemi
 
Ils sont autour d’elle
 
Malgré son âme rebelle.
 

 
Pour elle,
 
Aucune raison de procéder comme ses semblables
 
Que l’on peut considérer ancêtres ou non
 
Peu importe les religions ou coutumes que l’on exploite !
 

 
De liane en liane
 
Elle s’interroge
 
Sur son côté animal refoulé
 
A cause de la modernité.
 

 
Il est agréable de sentir le vent frais
 
Alors pourquoi s’entasser dans un monde sombre
 
Dans une tour dorée
 
Qui peut prendre feu sans possibilité de sauter.
 

 
A l’air libre tous les choix sont possibles
 
Emprisonnés ils se réduisent.
 
Alors quel prix a le goût de la liberté ?
 
Est-ce celui qui possède
 
Ou celui qui s’élève à la force de ses bras ?
 

 
Heureusement soutenue par son fidèle ami
 
Ses questions ne peuvent la faire tomber
 
Car il sera là pour l’aider à se relever,
 
L’amour n’a pas de couleurs ni de frontières.
 
Il existe dans cette réalité
 
Pour être vécu et apprécié.
 

 

 
Tarzan chez les singes est un vieux livre, pourtant les mentalités n’ont pas vraiment changé.
 
Rappelons la date de création, 1912 et la traduction française de 1926 (c’était long l’import export avant !).
 
Ère de maintenant, 2021 et pourtant nous sommes encore dans un monde qui juge, où les codes de normalité commencent tout juste à changer.
 
La diversité des genres grandit et l’acceptation avance en prenant son temps.
 
Je rêve d’un monde où la différence n’est pas montrée du doigt comme une faiblesse où ceux qui n’ont pas de recul comprennent qu’ils sont nuls et acceptent les autres dans un amour qu’ils ne connaissent pas encore.
 
Freud a dit un jour « le plus fou des fous est celui qui ne pense pas l’être » alors cela peut-il s’adapter pour les cons ?
 
Beaucoup d’ironie et de sarcasme pour juste dire que selon la théorie de Darwin nous descendons du singe, alors arrêtons l’effet moutonnier pour réajuster la théorie des cordes et de l’unicité qui morfle depuis quelques siècles.
 
Offrons-nous la possibilité d’aimer et de soutenir autrui, tendre la main peut faire peur surtout quand on est conditionné depuis de nombreuses années à être dans l’individualité mais cela permet de nous ouvrir à une multitude de possibilités. Le monde nous parait grand mais pourtant l’intérieur de nous est un univers à explorer, emprunter le chemin de la découverte nous réunit et peut-être que le graal est simplement l’amour de tous et tout.


 

 

 

 

 

 

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