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Jane chez les singes



Jane tout comme Tarzan Vit entourée de singes. Qu’elle croit ami ou ennemi Ils sont autour d’elle Malgré son âme rebelle. Pour elle, Aucune raison de procéder comme ses semblables Que l’on peut considérer ancêtres ou non Peu importe les religions ou coutumes que l’on exploite ! De liane en liane Elle s’interroge Sur son côté animal refoulé A cause de la modernité. Il est agréable de sentir le vent frais Alors pourquoi s’entasser dans un monde sombre Dans une tour dorée Qui peut prendre feu sans possibilité de sauter. A l’air libre tous les choix sont possibles Emprisonnés ils se réduisent. Alors quel prix a le goût de la liberté ? Est-ce celui qui possède Ou celui qui s’élève à la force de ses bras ? Heureusement soutenue par son fidèle ami Ses questions ne peuvent la faire tomber Car il sera là pour l’aider à se relever, L’amour n’a pas de couleurs ni de frontières. Il existe dans cette réalité Pour être vécu et apprécié. Tarzan chez les singes est un vieux livre, pourtant les mentalités n’ont pas vraiment changé. Rappelons la date de création, 1912 et la traduction française de 1926 (c’était long l’import export avant !). Ère de maintenant, 2021 et pourtant nous sommes encore dans un monde qui juge, où les codes de normalité commencent tout juste à changer. La diversité des genres grandit et l’acceptation avance en prenant son temps. Je rêve d’un monde où la différence n’est pas montrée du doigt comme une faiblesse où ceux qui n’ont pas de recul comprennent qu’ils sont nuls et acceptent les autres dans un amour qu’ils ne connaissent pas encore. Freud a dit un jour « le plus fou des fous est celui qui ne pense pas l’être » alors cela peut-il s’adapter pour les cons ? Beaucoup d’ironie et de sarcasme pour juste dire que selon la théorie de Darwin nous descendons du singe, alors arrêtons l’effet moutonnier pour réajuster la théorie des cordes et de l’unicité qui morfle depuis quelques siècles. Offrons-nous la possibilité d’aimer et de soutenir autrui, tendre la main peut faire peur surtout quand on est conditionné depuis de nombreuses années à être dans l’individualité mais cela permet de nous ouvrir à une multitude de possibilités. Le monde nous parait grand mais pourtant l’intérieur de nous est un univers à explorer, emprunter le chemin de la découverte nous réunit et peut-être que le graal est simplement l’amour de tous et tout.





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